Un dispositif de soutien psychologique répare, mais prévient aussi.
Souvent, l’entreprise agit sur la charge émotionnelle durant un moment de tension, comme la crise sanitaire actuelle. Il s’agit de corriger une situation intenable. Or, il est préférable de se placer dans une optique de prévention, en formant, en accompagnant et en proposant des outils indispensables au bien-être des employés.
Que peut apporter un soutien psychologique dans le monde du travail? Se faire accompagner par un professionnel permet d’accéder à une meilleure connaissance de soi et développer ses softs skills. Cette introspection, à son tour, engendre une meilleure connaissance de l’autre. Ceci est essentiel à la qualité des interactions entre collègues, avec les subordonnés ou encore avec les clients et partenaires. Ces ressources aidantes permettent également de réduire la charge émotionnelle et ainsi mieux gérer le stress.
Les entreprises ont tout intérêt à investir dans le bien-être psychique de leurs employés. Pourquoi? Car des employés en souffrance mentale perdent en créativité, en capacité à s’adapter, à réagir efficacement aux circonstances changées et à manifester de l’empathie envers les autres au travail. Or, l’entreprise n’est pas un simple espace physique de coworking. Ce qui lui permet de forger des synergies, ce sont bien les interactions humaines. Bien se connaître sert donc un spectre large de situations professionnelles, qui s’appuient sur l’autonomie, l’agilité, la performance, la qualité de vie au travail, etc.
Un soutien émotionnel ne se résume pas à des accompagnements individuels. Certaines entreprises visionnaires demandent des solutions collectives, qui permettent aux collaborateurs d’apprivoiser leurs émotions et ainsi mieux doser et orienter leur énergie mentale. À l’échelle d’une organisation, l’objectif est d’accepter l’émotion comme un levier de la performance et du bien-être, et ainsi de valoriser l’intelligence du coeur. Particulièrement durant ces temps souvent très focalisés sur l’intelligence artificielle… Article complet : Les Echos