Le potentiel des cadres n’est pas en déclin après 55 ans.
Parfois discriminés en raison de stéréotypes pourtant erronés, les seniors peuvent aussi représenter un atout auprès des entreprises. En 2017, l’Apec* publiait une étude démontrant que plus de la moitié des cadres qui avaient connu plus de trois années de chômage consécutives étaient âgés de plus de 50 ans.
Si la réalité est variable selon les secteurs et les postes, les seniors restent fréquemment un second choix pour certains employeurs. En effet, les entreprises se retrouvent face à une injonction paradoxale : embaucher des personnes expérimentées à un budget réduit. Souvent, la perception du coût élevé des seniors, une dimension immédiatement chiffrable, prime dans le processus de sélection. On fait par contre volontiers confiance aux candidats plus mûrs pour certaines fonctions de support spécialisé ou de direction. Les domaines de la finance, du juridique, des ressources humaines et même du numérique sont les principaux concernés. Les managers seniors sont aussi convoités par le secteur du management de transition. C’est particulièrement le cas pour les projets opérationnels, les missions stratégiques temporaires, ou encore lorsque les enjeux sont élevés ou urgents. Et là, séniorité rime avec compétences et connaissances développées. Article complet : Capital.fr
Vicario Consulting a toujours souligné la riche contribution des seniors et encouragé la diversité inter-générationnelle en entreprise. La perception négative et peu nuancée des employés plus âgés (âgisme) reflète une dangereuse méconnaissance du potentiel des cadres expérimentés. En effet, de nombreuses études en psychologie du travail démontrent que ce groupe est aussi performant et présent au travail que les plus jeunes. Lire plus loin
* Association française pour l’emploi des cadres